MALADI - Maladies AnimaLes en Archéologie : Diagnostic et Impacts. Quand les animaux meurent, les hommes sont malades
MALADI (Chaire SHS Île-de-France 2022) - Période prévisionnelle du projet : 2023-2026
Le projet MALADI a pour objectif d’analyser les conséquences de la maladie animale dans les sociétés médiévales européennes, explorant tour à tour ses impacts sanitaires, ses impacts socio-économiques, et la résilience des sociétés à ces maladies, à travers une approche interdisciplinaire.
Projet scientifique
Les chaires SHS Île de France visent à développer la recherche en sciences humaines et sociales portés par de jeunes universitaires franciliens, à travers le financement de travaux de recherche permettant de développer plus de résilience face aux crises de tout ordre. Dans ce cadre, le projet MALADI offre un regard nouveau sur l’interrelation des santés animales et humaines sur un temps long.
Enjeux pour la science, la connaissance et la société
Si les récentes crises sanitaires ont mis en lumière les impacts parfois désastreux des pathogènes animaux sur nos sociétés actuelles, les crises liées à la propagation d’épidémies animales ne sont pas nouvelles. Ces contagions anciennes et leurs conséquences sur les populations passées sont toutefois encore très mal connues. Le projet MALADI s’attache ainsi à documenter ces évènements et à en analyser les impacts, à travers l’analyse interdisciplinaire de vestiges animaux archéologiques et de sources écrites. En documentant la nature, la présentation et les conséquences des maladies animales anciennes, le projet MALADI contribuera à faire face à leur résurgence potentielle.
Le pari transdisciplinaire
Le projet MALADI fait appel à une recherche foncièrement interdisciplinaire. S’il porte de façon prédominante sur des vestiges matériels animaux (os, parchemins), ces derniers sont analysés à la fois par les méthodes de l’archéologie et par la mise en œuvre d’analyses biomoléculaires (ADN, typage de collagène) auprès de nos partenaires européens, et l’interprétation des résultats fait appel tant aux sciences humaines (recherche historique) qu’aux sciences de la vie (médecine vétérinaire). Un tel dialogue s’avère indispensable pour approcher les complexités et les enjeux d’un projet situé aux frontières disciplinaires.
- Établissement porteur
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Partenaires
- Université de Copenhague (M. Collins, analyses ZooMS)
- Université de Munich (L. Frantz, analyses en ADN ancien)
- Financements principaux
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Contact
Responsable scientifique et administratif :
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